dimanche 23 octobre 2011

Libération de la Côte d’Ivoire : Patriote, ne sois plus un obstacle ! (La Révolution Permanente N°00122/10/11)


Liberez Gbagbo - Montage Infodabidjan
« Mon peuple périt faute de connaissance ». Ainsi parle le Dieu que vous avez confessé publiquement. Il dit aussi : « Vous priez, vous n’êtes pas exaucés, parce que vous priez mal. Vous priez pour satisfaire vos passions. »

Alors aujourd’hui, permettez-moi de vous parler dans un esprit de vérité qui libère. Sans avoir la prétention de connaître la Parole de Dieu, j’ai tout de même le sentiment aujourd’hui, qu’il faut que je vous parle autrement.

Car Côte d’Ivoire, tu es ton propre obstacle à ta libération !

Le mea-culpa indispensable

« Car tous ont péché qu’ils sont privés de la gloire de Dieu.» Oui j’ai aussi péché.

Lorsque j’ai accédé au pouvoir en 2000 en tant que socialiste et que j’ai été nommé Ministre, Directeur Général, Chef de service ou lorsque j’ai été élu Président, Maire, Député, Président de Conseil Général, puis investi dans mes nouvelles fonctions, mon premier réflexe a été les péchés d’orgueil. Pour montrer ma superbe, je faisais l’accumulation de biens matériels. A moi seul j’avais 9 véhicules de type 4 x 4 payés à coût de nombreux millions.

Et pourtant, dans ma Commune, dans mon Conseil Général, dans ma tribu, dans mon village, l’argent d’un seul de ces véhicules aurait permis d’ouvrir une petite unité industrielle, qui ne coûte que 40 millions de francs CFA et qui peut créer 100 à 200 emplois directs. 

Lorsque j’ai été nommé ou élu, mon péché d’orgueil le plus mignon a été de m’offrir les femmes des autres hommes. Cela me donnait un sentiment de puissance et de domination. Or Dieu m’a dit : « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ». Mais je m’en foutais parce que les femmes des dignitaires déchus du PDCI, leurs maîtresses, c’était un challenge plus important que ce pour quoi le peuple, mon patron, le patron m’ont fait confiance et m’ont hissé un peu plus haut que les autres.

Mais ce n’est que le début. Mon arrogance était sans limite. Je chantais Dieu le dimanche. On me faisait asseoir aux premières loges de l’Eglise, parce que le Pasteur savait que ma visite de ce jour à l’Eglise était une bénédiction du Seigneur. Il s’en foutait de savoir comment j’ai eu cet argent qui va lui être utile ; l’essentiel, c’est que la panier de la dîme ou de la quête ou l’enveloppe que je vais lui laisser après un léger détour dans son bureau, assaisonné de prières motivées, lui permettrait de souffler au moins six mois encore. Six mois durant lesquels je ne me gênerais pas à confondre mes biens propres avec ceux de l’Etat, pour ensuite venir parrainer la fête des moissons de l’Eglise.

Et malheureusement, comme les autres, comme ceux qui ont précédé, j’en suis arrivé à la conclusion que plus les électeurs sont pauvres, plus ils sont faciles à convaincre. Donc leur bien-être, leur avenir, tout l’espoir qu’ils ont placé en moi, eh bien il n’y a que leur naïveté qui doit leur rendre des comptes. Quant à moi, je sais qu’avec deux tournois de football à mon honneur, une beuverie collective et un peu de manipulation des chefs et notables de la région avec des téléphones portables dont ils ignorent les fonctionnalités, je resterai le maître des lieux ; pour longtemps. Peu importe, si la manipulation à laquelle je m’adonne provoquera une division profonde de ma famille, de mon village, de ma tribu.

Alors je me suis laissé aller. Vice moral. Souillure de mon corps. Souillure de mon esprit. Négligence des grands enjeux de ma responsabilité. Distribution de pots de vins. Réclamation de pots de vin. Menaces. Intimidations. Importance accordée aux ragots. Je me sentais un patron tout puissant, parfois injuste, mais généreux par orgueil.

Et dans un contexte où les Blancs ont réussi sans faire attention aux exigences de Dieu, qu’est-ce qui m’empêche d’être franc-maçon ou mystique d’une secte orientale. Je dois contrôler l’esprit de mes interlocuteurs. Je dois dominer leur chi, leur chakra, et finalement, entre l’Eglise corrompue, mes vices préférés et les sectes, j’ai eu le sentiment, en tout cas à mon humble niveau, d’être un vrai pharaon, un dieu vivant, parmi une meute de frustrés, déçus, espérant que je reviendrai un jour sur le droit chemin pour honorer mes engagements.

Aujourd’hui, ils sont plus que des victimes. Ils sont meurtris. Ils meurent. Moi avec eux. Et ils crient à Dieu. Pourquoi ne vient-Il pas à mon secours, à leur secours, à notre secours. Il a pourtant promis.

Oui, Dieu promet. Mais Il attend encore. Pourquoi ? Pourquoi ne voit-Il pas ma douleur, la douleur de la multitude !? Victimes d’une injustice sans nom, ils se meurent ! Pourquoi eux ? Pourquoi ceux qui ont fait le choix de servir le diable ont-ils “triomphé” ?

Moi au moins je crois en Dieu même si j’ai des faiblesses. Nous l’avons tous appelé à notre secours comme Il a secouru Israël. Dieu serait-Il un Dieu qui ne tient pas parole ?

Patriote, je te parles sans faux-fuyant

Tu espérais, tu espères aujourd’hui en Dieu, mais tu n’as pas cru en Lui. Car quelle est cette foi dont le fruit ne glorifiait pas Dieu ? Celui qui se confie en Dieu et qui observe ses chemins doit être le sel du monde ; il doit être la lumière du monde. Car ce monde est dirigé par les ténèbres. Alors quand tu y as été associé à la naissance du nouvel ordre mondial, c’était pour être une lumière ; non des ténèbres en plus.

Dieu n’est pas un mercenaire dont on loue les services pour venir nous aider à vaincre un ennemi. Il est juste. Et Il ne s’associe pas à ce qui glorifie la chair ou conduit à l’orgueil.

Alors, Patriote, arrête d’espérer en Dieu. Crois plutôt en lui. Il agira. Pour toi. Et contre l’injustice qui te dévore.

Dieu est en train de faire sa part

Il a créé la confusion dans leur esprit et ils ont oublié qu’ils devaient tuer Laurent GBAGBO. Aujourd’hui, ils regrettent de l’avoir laissé vivant mais Dieu a déjà bouclé le dossier : tu ne tueras pas Laurent GBAGBO.

Il a créé la confusion parmi eux et ils ne savent pas dans quelle direction ils vont. Ils appellent à la réconciliation sur le bout des lèvres, mais leur cœur a été endurci ; donc ils ne peuvent pas faire autrement que de poursuivre l’injustice, la haine, la violence, les meurtres. Sais-tu pourquoi ? C’est parce que Dieu veut que ce déferlement de haine maintienne les combattants en alerte et qu’elle les pousse à l’assaut ultime qu’Il conduira de Ses propres Mains par une Armée céleste incarnée dans une poignée de combattants qui feront des prodiges. As-tu compris enfin ? C’est Dieu qui agit.

Dieu veut tellement aller loin avec eux, qu’ils ont décidé d’ériger en secte d’Etat, la franc-maçonnerie. Les rituels sataniques, les sacrifices humains, les prières lucifériennes sont devenus leur raison de vivre. Ça, c’est pour que Dieu puisse séparer le peuple : ceux qui ont la marque du diable et qui s’habillent en fourrure d’agneau, et ceux qui portent le signe de la croix et qui sont capables de résister aux tentations du moment.

Croyez-moi, Dieu est à l’œuvre.

Mais tu dois prendre un engagement irrévocable : c’est la Nouvelle Alliance

Dieu ne vient pas délivrer la Côte d’Ivoire des injustes, des menteurs, des orgueilleux, des criminels, des vindicatifs, des exclusionnistes, des tribalistes, des régionalistes, des despotes, des violeurs, des voleurs et des mystiques pour installer un autre groupe de vindicatifs, de menteurs, de voleurs, de mystiques, etc.

S’Il venait à faire cela, c’est qu’Il renoncerait à sa Sainte Divinité. Il n’est pas le Dieu des menteurs, des voleurs, des mystiques, des manipulateurs, des méchants, des faussaires.

Quiconque devra remplacer ce peuple de vipère installé par le diable en Côte d’Ivoire doit être dans une nouvelle alliance avec Dieu si tel est que nous sollicitons Son intervention.

Alors Patriote, Combattant, Ivoirien, prend un engagement ferme et irrévocable devant Celui vers qui ton regard est tourné. Dis-lui :

1. si Tu restaures ma Nation, je ne volerai pas les richesses de Ton peuple ;
2. si Tu me réhabilites, je ne me vengerai pas, je ne vengerai pas mes morts ;
3. si Tu détruis les racines du diable en Côte d’Ivoire, je ne serai pas celui par qui Il reviendra prendre possession de Ta deuxième Patrie ;
4. si tu libères mon peuple, Ton peuple, je célébrerai Ton nom afin que toute la terre sache que tu es mon Dieu ;
5. si Tu libères la Côte d’Ivoire, je ferai de ce pays une terre de Justice, d’abondance, de bénédiction où l’orphelin trouvera une famille, la veuve un secours et les vieillards, un appui ;
6. si Tu m’utilises pour mener le combat de Jéricho, je ferai selon ce que Ton Esprit me dira comme à Josué et non selon mon désir personnel ;
7. si Tu le veux, je me dispose pour Te servir et je tâcherai d’être un sujet de fierté pour Toi.

Mais Patriote, Dieu n’aura pas besoin si tu ne lui proposes pas une Nouvelle Alliance

Il n’aura pas besoin de toi si tu ne prends pas l’engagement de glorifier Son Nom lorsqu’Il agira.

Il veut que tu saches qu’Il peut susciter même un inconnu, un guerrier anonyme, un humble serviteur, pour diriger Son action imminente en Côte d’Ivoire.

Il attend, Il n’a pas encore agi pour te laisser la chance de comprendre qu’Il n’attend que toi. Si tu le veux et que tu franchis le pas vers Lui, Son Action ne prendra que quelques jours. De mains d’hommes. Sous l’onction de l’Esprit vivant !

Si tu t’en moques et, persistes dans tes prières pour satisfaire ton désir de vengeance, de règlement de compte, de retour à tes péchés d’orgueil après la libération de la Côte d’Ivoire, je voudrais que tu saches que tu ne seras pas épargné par la Tempête. Car Dieu ne laissera personne transformer Sa Gloire en un festival démoniaque comme celui qui est servi aujourd’hui.

Patriote, je t’ai parlé comme je devais le faire pour que ta souffrance ne soit pas vaine et que tu sois éligible pour faire partie de ceux que Dieu a déjà choisi pour libérer la Côte d’Ivoire et en faire la Deuxième Jérusalem !

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire libre et restaurée !

A très bientôt.

Hassane Magued

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