ADO et Blaise Compaoré sur le tarmac de l'aéroport de Ouagadougou.
Publié le vendredi 18 novembre 2011 | Le Patriote - L’union sacrée entre la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso marche à merveille. Hier, il était 17 h 40 quand l’avion présidentiel ivoirien s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. A son bord, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et quelques uns de ses ministres. La forte colonie ivoirienne au pays des hommes intègres, a sorti les tams-tams et les groupes de danse rivalisaient d’ardeur.
Ces Ivoiriens qui ont, en effet, pris d’assaut l’aéroport, ont bravé le soleil de plomb qui brillait sur la capitale burkinabé pendant des heures, pour réserver un accueil chaleureux au premier citoyen ivoirien. Pour la seconde fois depuis son investiture comme président de la République de Cote d’Ivoire, Alassane Ouattara a foulé le sol burkinabé, dans la ferveur et l’enthousiasme total. A sa descente d’avion, il est accueilli au bas de l’échelle de coupée par son homologue, Blaise Compaoré qui lui a déroulé le tapis rouge. Les deux hommes d’Etat reçoivent les honneurs militaires avant les saluts aux couleurs nationales des deux pays. Aussitôt, le président du Faso et son hôte prennent un bain de foule avant la réception au salon d’honneur. L’ouverture aujourd’hui de la deuxième conférence au sommet pour la mise en œuvre du traité d’amitié et de coopération signé en juillet 2008, entre Abidjan et Ouaga, guide la présence en terres burkinabé, du chef de l’Etat et la quasi totalité du gouvernement ivoirien. Et les chefs des deux Etats attendent beaucoup de cette rencontre au sommet. Selon ADO, de grandes décisions vont sortir de la salle polyvalente du palais de Kossyam où a lieu le sommet. ‘’Je voudrais remercier le président, mon ami et frère, Blaise Compaoré, pour son engagement pour la paix en Cote d’Ivoire. Si nous avons la paix aujourd’hui, nous la lui devons en grande partie. La crise est maintenant derrière nous, la page est tournée. Nous venons pour cette deuxième rencontre du conseil des ministres conjoint, donc des gouvernements burkinabè et ivoirien. Nous avons beaucoup de points à l’ordre du jour. Il s’agit de renforcer la coopération entre nous deux pays et je crois que les choses sont sur de bonnes voies. Nous avons de grandes ambitions pour les deux pays’’, a-t-il dévoilé. Avant de donner plus de détails. Le président ivoirien mise en outre sur l’ouverture de son pays à l’Afrique et au reste du monde. Car, a-t-il dit, le monde est totalement globalisé et les turbulences sont grandes. Pour résister aux perturbations, les Etats doivent s’intégrer davantage. Le traité signé en juillet 2008, dont la mise en route a été freinée par la crise post-électorale en Côte d’ Ivoire connaîtra certainement, un coup d’accélérateur avec le deuxième conseil des ministres conjoint après celui de juin 2009 à Yamoussoukro. En tous cas, la volonté des décideurs est là. Reste à concrétiser les résolutions qui sanctionneront la rencontre pour que les brouilles entre Ouagadougou et Yamoussoukro soient définitivement un vieux souvenir et qu’une nouvelle page soit écrite dans l’histoire des relations entre le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire. Les ministres des deux gouvernements ont tenu hier un mini-sommet pour arrêter les points à discuter.
ALI
Source : Ivoirebusiness
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