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Une semaine après le scrutin législatif qui a révélé à la face du monde l’existence d’une machine électorale au service du RDR, le président Gbagbo salue, par le biais de son porte-parole, la détermination du peuple ivoirien à continuer le combat politique malgré les écueils.
Au lendemain du scrutin législatif du 11 décembre 2011, et au moment où le régime Ouattara tente par tous les moyens, y compris la falsification des procès verbaux, de voiler son échec retentissant, le ministre Justin Katinan Koné a traduit le message du président Gbagbo, dont il est le représentant et porte-parole, au peuple ivoirien. Il a adressé des courriers de félicitation et de réengagement politique au président du Congrès national pour la République et la démocratie (CNRD), le doyen Bernard Dadié, et au président du Front populaire ivoirien (FPI), Miaka Oureto.
Dans ces correspondances, le porte-parole traduit, «de façon particulière, les vives félicitations du Président Laurent Gbagbo (au FPI/CNRD) pour le travail abattu et les résultats obtenus pendant les« élections législatives».
Mais au-delà, c’est l’ensemble des Ivoiriens qui se reconnaissent dans son combat politique que le Président Laurent Gbagbo congratule pour avoir su donner un signal fort au monde entier. Notamment les militants des partis et autres mouvements du CNRD, la direction du FPI tenue par Miaka Oureto et le secrétaire général Laurent Akoun, la jeunesse du parti conduite par Koua Justin et toutes les structures spécialisées. Car, à ses dires, «en appelant au boycott de ce scrutin scandaleux, les partis membres du CNRD ont répondu aux attentes légitimes de la population ivoirienne qui continue de vivre encore le cauchemar du 11 avril 2011».
En lançant un mot d’ordre de boycott du scrutin législatif antidémocratique, le Fpi a su – écrit Katinan – redonner confiance aux nombreux Ivoiriens malgré l’adversité multidimensionnelle.
Le faible taux de participation, moins de 15% et non 36,15 % sorti du laboratoire de Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale (CEI), «traduit, au dire du représentant du président Gbagbo, la révolte silencieuse d’un peuple meurtri et humilié, mais qui refuse de se laisser soumettre au diktat d’aventuriers (…)». Ce taux de participation jamais enregistré en Côte d’Ivoire, qui témoigne du poids du CNRD dans le paysage politique ivoirien, est surtout la preuve que beaucoup reste à dire sur l’élection présidentielle du 28 novembre.
Aussi espère-t-il que la vérité éclate au grand jour le plus tôt possible. «Avec une telle détermination, nous avançons résolument vers la victoire inéluctable de la démocratie sur la dictature qui a pris pied en Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011», martèle le représentant du président Gbagbo.
Continuer le combat malgré l’adversité «Bien que prisonnier de la haine, déporté loin de ses terres natales, le président Gbagbo continue de garder confiance à l’engagement des Ivoiriens et la capacité qu’ils ont de pouvoir se surpasser quand les circonstances l’exigent. Il est heureux que le FPI/CNRD ait su exalter ces grandes qualités du peuple ivoirien qui reposent sur son génie, sa grande maturité politique et sa détermination à s’opposer à l’imposture et à l’humiliation permanente de nos pays», rassure le ministre Katinan, dans une adresse qui apportera, il est sûr, du baume au cœur des populations ivoiriennes qui ne cessent de témoigner leur attachement au président Gbagbo malgré l’adversité. «Le président Gbagbo reste déterminé et très attentif à l’évolution politique de la Côte d’Ivoire et continue de garder entièrement confiance au génie et à l’engagement sans réserve des militants et sympathisant du FPI», précise-t-il dans le courrier adressé à Miaka Oureto.
Au doyen Bernard Katinan, qui a beaucoup inspiré le président Gbagbo par son engagement politique, le ministre Katinan écrit ceci: «La démonstration de ces caractéristiques (…) nous rassure quant à l’issue heureuse du combat que nous menons et doit contribuer à renforcer notre mobilisation, afin d’enraciner durablement l’esprit qui sous-tend la vision que le Président Gbagbo et nous tous, proposons pour l’Afrique digne dont vous continuez de rêver pour les générations d’aujourd’hui et celles de demain».
Source: Emmanuel Akani – Le Nouveau Courrier
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