vendredi 16 décembre 2011

USA / Affaire Bradley Manning: une drôle de démocratie

Publié le 16 décembre 2011 par Parallax

Bradley Manning
Avec des moyens considérables, l’actuel président américain, Barack Obama, a probablement été élu pour faire la salle besogne: diviser le monde ou le dominer. Créer un monde unipolaire en somme. le nègre de service par excellence, pas forcément malléable et corvéable à souhait, mais volontairement esclave.
Il va vers un nouveau mandat, d’autant plus que tous ses challengers républicains ne sont que des boulets. Franchement, tout ça ressemble à une conspiration. D’ailleurs, à part profaner la mémoire de J.F. Kennedy, dont il a volé la symbolique familiale, Barack Obama est loin d’être du parti démocrate par ses actions bellicistes. 

Quand on regarde de plus, on constate, in fine, que, le modèle politique du nègre de maison de Washington est,….Ronald Reagan, l’ex cow-boy devenu président des Etats-Unis. C’était un républicain. Cherchez l’erreur ! Le soi-disant “soft power” de cet homme, alors qu’il est devenu en l’espace de 4 ans à peine, l’un des présidents américains les plus violents que l’Amérique ait connu, n’est que de l’esbroufe. Il est pire que les deux Bush mélangés…

Entrons dans le vif du sujet, avec l’affaire Manning, ce soldat américain? 24 ans, qui sera probablement condamné (à mort c’est possible) parce que Barack Obama en a fait son histoire personnelle. Aux Etats-Unis, pays de ce président café au lait ou métis, ou même noir, pourquoi pas blanc, dire la vérité est un délit, mentir une vertu. En effet, révéler que l’armée américaine a délibérément tué des journalistes de Reuters et des civils irakiens doit rester secret défense. La vie humaine n’a aucune valeur pour ces monstres. Bradley Manning a un double tort: dire la vérité et être homosexuel dans une société hypocrite qui se dit démocratique.

Le jeune homme de 24 ans est victime d’une injustice incroyable. Il croupit dans les geôles sordides des States depuis déjà 18 mois. Bradley Manning, «taupe» présumée de WikiLeaks, a comparu vendredi pour la première fois devant la justice militaire depuis les fuites qui ont ébranlé la diplomatie mondiale, sa défense accusant d’emblée le tribunal de partialité. Cerise sur le gâteau, parmi les témoins cités par la défense, la secrétaire d’État Hillary Clinton, l’ancien chef du Pentagone, Robert Gates et le président Barack Obama en personne. Le procès reprend demain.

Quant un président accepte que la Chambre des représentants américaine adopte, et à une large majorité de 283 voix la National Defense Authorization Act (NDAA), et le Sénat par 86 voix contre 13 d’une loi qui prévoit la détention extra-judiciaire de citoyens américains, le pire est à venir. La Maison-Blanche a décidé de ne plus s’opposer à cette loi scélérate qui autorise la détention illimitée sur des bases militaires de personnes suspectées de terrorisme et va rendre la fermeture de la prison de Guantánamo virtuellement impossible. A1h, sa promesse de fermeture deviendra caduque. Obama est un monstre froid.

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