lundi 28 mars 2011

COTE D'IVOIRE: DÉCLARATION DU COMITÉ DE CRISE DE L'OUEST SUR LA SITUATION A TOULEPLEU ET BLOLEQUIN


Le samedi 26 Mars sur les antennes de la radion ONUCI; l'ex ambassadeur de France en COTE D'IVOIRE M. Marc SIMON a affirmé que des milliers de ressortissants de la CEDEAO seraient massacrés par les autochtones dans les départements de Toulepleu et Bloléquin. il a demandé "une intervention rapide de l'ONU afin d'éviter une guerre civile en COTE D'IVOIRE.

ce mensonge grossier et écoeurant interpelle les élus et cadres des départements de Toulepleu, Bloléquin, Guiglo, Bangolo et Kouibly réunis au sein du comité de crise de la région. Nous tenons à apporter ici et maintenant un démenti formel à ces graves allégations. Le comité de crise note que ces allégations interviennent au moment ou la France s'emploie à obtenir du conseil de sécurité de l'ONU une résolution pour une intervention militaire en COTE D'IVOIRE.


Quelle est la vérité?
la vérité que ne dit pas l'ex ambassadeur Français , c'est que les départements de Toulepleu et Bloléquin ont été attaqués par la rébellion d'Allassane Ouattara depuis le 23 février 2011 et sont depuis lors occupées par la rébellion et les mercenaires d'Allassane Ouattara, soutenus par l'ONUCI et la licorne. ils y commettent les pires exactions chaque jour. Les Forces de Défense et de Sécurité ont établi leur ligne de défense entre Guiglo et Bloléquin, en vue d'empêcher la progression des rebelles vers Guiglo.
la vérité que cache l'ex ambassadeur français, c'est que les populations autochtones ont fui les massacres et les exactions pour se réfugier soit à Guiglo et Duékoué soit au Libéria. De nombreuses personnes sont encore portées disparues. comment dans ces conditions, les forces de défense et de sécurité en position défensive sur Guiglo ou les populations sans armes et en fuite peuvent-elles être auteurs de massacres dans les départements de Toulepleu et Bloléquin sous contrôle actuel des hommes d'Allassane Ouattara?

La vérité des faits est tout autre.
Nous avons au quotidien les témoignages des rescapés des massacres et autre exactions. Ainsi:

1- A Doké, les hommes de Ouattara ont pris en otages 60 personnes( des femmes, des vieillards, des enfants) qu'ils ont enfermés dans une maison. Ils exécutaient 2à 3 otages par jour. Ainsi 17 personnes ont été exécutées avant la libération de Doké par les FDS. Lorsque les rebelles ont repris Doké, ils ont égorgé 4 autres personnes. Le chef du village de Doké Oulai Emile "Gadoa" a été brulé vif.

2- Dans le département de Toulepleu, précisément à Bakoubly, Denan, Tahibly,Méo, Péhé et dans la ville de Toulepleu, ce sont une centaine de personnes qui n'ont pu fuir qui ont été exécutées. L'un des principaux chefs de la rebellion Soro Guillaume lui-même lors de son passage à Toulepleu avait reconnu ces exactions en parlant de "cadavres qui jonchent la ville".
3- Ce matin même nous avons été informés de ce que, dans le village de Diahi, dans le département de Toulepleu, 20 autochtones ont été massacrés par les rebelles.

4- A Diboké dans le département de Bloléquin les rebelles ont incendié les écoles primaires, le dispensaire et meme la maternité.
La liste des exactions est longue.

Ces crimes qui ne sont rien d'autres que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité sont connus de l'ex ambassadeur français, de Young ji Choi le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, d'Allassane Ouattara, de Soro Guillaue et le RHDP. Aujourd'hui l'ex ambassadeur de France et le représentant spécial du SG de l'ONU veulent travestir la vérité et faire porter le chapeau au Président de la République de COTE D'IVOIRE SEM. Laurent GBAGBO et aux populations victimes de ces exactions.
Ils sont donc les complices actifs de ces crimes.
Contrairement aux affirmations de l'ex ambassadeur de France, les ressortissants de la CEDEAO vivant dans la région n'ont jamais été l'objet d'agression de la part des populations autochtones qui les ont accueillies. Mieux, dans les moments difficiles comme ceux que nous traversons aujourd'hui, ces ressortissants de la CEDEAO ont été soutenus par leurs tuteurs( la population autochtone), les Elus et Cadres. I est donc faux de dire actuellement que ces ressortissants de la CEDEAO sont massacrés par les populations de Toulepleu et de Bloléquin, au demeurant en fuite.
Le comité de crise dénonce et condamne le silence et l'indifférence de la communauté internationale qui refuse de voir la barbarie sans nom perpétrée par les rebelles d'Allassane Ouattara. Les populations de l'ouest lancent un cri de détresse au monde entier et aux vraies organisations de défense de droit de l'homme. Elle leur demande d'ouvrir les yeux sur les atrocités commises en COTE D'IVOIRE et de ne pas se laisser abuser par la désinformation et l'intoxication face à la tragédie que vivent les populations de l'ouest ivoirien.
le comité de crise en appelle à la solidarité de tous les ivoiriens autour de leurs frères et sœurs de l'ouest victimes de l'occupation et de la barbarie des rebelles d'Allassane Ouattara.

Que DIEU bénisse la COTE D'IVOIRE.

fait à Abidjan le 26-03-2011

pour le comité

le Ministre Hubert Oulaye


par Emile GUIRIEOULOU, dimanche 27 mars 2011, 23:58


Publié par Philippe Ehua

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire