samedi 23 avril 2011

LA SITUATION À ABIDJAN AUJOURD'HUI, APRÈS LE COUP D'ETAT CONTRE LE PR. GBAGBO






La France pensait qu’en enlevant le Président Laurent Gbagbo du pouvoir, son poulain allait s’installer facilement. La réalité du terrain montre le contraire.

Tout est bloqué. Le pays est au ralenti. Le travail, malgré l’appel du camp Ouattara, n’a pas repris. Les banques et sont restées fermées, ainsi que la plupart des commerces qui d'ailleurs ont été pillés.



L’insécurité s’est installée partout dans la capitale économique. Les opérateurs économiques très inquites, ont stoppé leurs investissements. La vie est devenue chère. Le prix des denrées alimentaires a triplé. Les Ivoiriens ont du mal à trouver de quoi se mettre sous la dent. On joue la mort subite dans les foyers. C’est-à-dire des familles mangent une fois par jour. La solution s’est transformée en cauchemar.



Le putschiste ne s’est pas encore installé au palais présidentiel. Le pouvoir est devenu de la patate chaude entre ses mains. Il ne contrôle pas encore la situation, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire.



Sa rébellion est en train de se manger. Les différentes factions se battent. Ibrahim Coulibaly veut sa part du gâteau, sous prétexte qu’il a contribué à la réussite du coup d’Etat de la France. Guillaume Soro, quant à lui, veut demeurer Premier ministre. Parce que selon lui, il a joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les mercenaires d’Alassane Ouattara refusent de partir. Puisqu’ils n’ont pas perçu la totalité de leur dû. Les jeunes gens armés par le Rdr n’entendent pas déposer les armes. Ceux-ci pensent que le moment est venu pour eux de goûter aux délices du pouvoir.



En clair, c'est la confusion sur les bords de la lagune Ebrié. Des analphabètes dans les commissariats, Des coxers et autres marginaux d’hier occupent les rues, tous armés de kalach. Ils jouent les patrons. Dans les commissariats actuellelement, n'allez surtout pas poser plainte si vous ne maîtrisez pas le malinké. Une langue aujourd'hui, si vous la parlez bien vous attire la sympthie des FRCI (les forces pro-ouattara).



Voici la nouvelle Côte d'Ivoire que la France a voulu qui est en train de se construire sous nos yeux.



Source: Le Temps

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