Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara, se moque bien des Ivoiriens et des personnes dont ses hommes ont volé en toute quiétude les véhicules. Dès le 28 mars 2011 où la France et Alassane Ouattara ont lancé l’offensive contre le régime démocratique de Laurent Gbagbo, la meute de rebelles et autres mercenaires qu’ils ont baptisée « forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) » s’est donné à cœur joie le braquage et le vol pur des véhicules des populations.
Quand certains se sont fait un point d’honneur à passer au crible la capitale économique, à fouiller les domiciles et les parkings et à remorquer les meilleurs véhicules trouvés, d’autres font le même cycle, mais eux mettent la main sur tout véhicule appartement à l’Etat ou à une société. Au Golf Hôtel, une cellule d’escrocs s’est établie. Qui réceptionne tout véhicule, quitte à réclamer par la suite des sommes colossales en guise de frais de remorquage au propriétaire accouru chercher son engin. 80 000 Fcfa, 300 000 Fcfa, etc.
Guillaume Soro, qui est ministre de la Défense et ne doit donc pas ignorer tout sur les actes bien organisés de ses hommes sur le terrain depuis plus d’un mois, les a laissé voler et emporter pour certains, les véhicules des gens à Bouaké et même hors de la frontière ivoirienne. C’est bien plus tard qu’il passe à la télé pour jouer la comédie, faisant croire qu’il est préoccupé par cette situation et qu’il met en place une cellule pour récupérer les véhicules volés. Et comme il fallait s’y attendre, les numéros de téléphone communiqués à la télé ne sont pas accessibles. Le rebelle Guillaume Soro a trompé, feinté une fois encore la population qui ne se rappelle pas toujours que demeure dans sa logique de rebelle-pilleur. Récemment, voulant démentir les exactions des rebelles à Issia et dans la région bété, il avait déclaré que ses hommes ne faisaient rien de mal aux populations et qu’ils prenaient seulement des véhicules de gens, faisaient leurs courses et rendaient ces véhicules.
Et il expliquait cela avec une extrême banalité, comme si cela était normal de voler le véhicule d’une personne, de le braquer, d’en faire ce qu’on veut et même de le rendre quand on veut. Mais en vérité, pour Guillaume Soro qui depuis 2002, est chef rebelle, cela est normal. Il a vécu de ces braquages et dans cette pratique depuis tant d’années qu’il l’assimile aux normes de la société bienéduquée. Tout comme pour lui, ôter la vie est devenu une pratique insignifiante, à la quelle il peut recourir pour régler le moindre problème, sans état d’âme. Soro fait voler les véhicules d’innocentes personnes et joue la comédie à la télé. Ainsi se comporte un rebelle-pilleur.
Suzanne Assalé
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