mardi 5 juillet 2011

Le CPR condamne l’assassinat crapuleux d’Ibrahim Sylla





Mr Ibrahim Sylla a soutenu publiquement monsieur Alassane Ouattara et il a été de tous les combats pour l'instauration de la démocratie

Nous avons appris ce jour, l’assassinat en Côte D’ivoire de Mr IBRAHIM SYLLA le vendredi 1 juillet 2011, par des éléments des FRCI.

Nous rappelons que Mr Ibrahim Sylla a soutenu publiquement monsieur Alassane Ouattara et il a été de tous les combats pour l’instauration de la démocratie. Il s’est toujours insurgé contre la corruption en Côte d’Ivoire.



Voyant les pratiques malheureuses de racket des FRCI qui sont de nature à saper tout le travail qu’il a abattu pour obtenir le changement démocratique dans son pays et voulant poursuivre son action démocratique en luttant contre la corruption, le Frère Ibrahim Sylla a protesté contre ces pratiques auprès des éléments FRCI qui s’y adonnaient. Ceux-ci prospéraient à un des nombreux barrages qui persistent sur les routes nationales, malgré les discours politiques creux tendant à faire croire à leur démantèlement.

En réponse à sa protestation contre le Racket, il s’est fait tirer dessus comme un animal, sans ménagement, par les éléments des FRCI qui s’adonnaient librement au racket des citoyens à ce barrage.

Le compagnon de lutte Ibrahim Sylla ne faisait que réclamer une attitude digne de la part des FRCI, en leur demandant de ne pas se livrer au racket des pauvres citoyens, déjà appauvris par la guerre et les pillages.

Nous condamnons ce lâche assassinat et réclamons justice pour le compagnon de lutte tombé au champ d’honneur du combat pour l’instauration de la démocratie véritable en Côte D’ivoire.

Cet acte crapuleux vient rappeler qu’au delà des discours, et des opérations de terrain aux effets cosmétiques, il reste évident que les barrages militaires de racket demeurent dans notre pays, montrant ainsi à la face du monde le déficit d’autorité criard dans notre pays.

La Côte D‘ivoire livrée à cette horde de racketteurs à la gâchette facile, demeure visiblement loin d’être un état de droit.

Nous exigeons que l’élément en cause soit arrêté et remis à la justice afin qu’il soit jugé pour ce crime commis contre un citoyen non armé.

Dans un état de droit quand un acte aussi grave se produit par la faute de la responsabilité directe ou indirecte d’un ministre, celui-ci démissionne ; nous osons croire que le ministre de tutelle de ce FRCI sera à la hauteur des pratiques démocratiques qui s’imposent dans une telle situation.

Nous demandons au Président de la République de prendre toutes les dispositions afin que ce genre de comportement ne se reproduise plus. Il doit affirmer son autorité mis à mal ostensiblement par ces pratiques d’un autre âge.

Nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille et à aux proches du defunt, ainsi qu’à sa femme qui rejoignait son mari à Abidjan, à la veille de son anniversaire, quand ce dernier s’est fait lâchement abattre.

Doumbia Major

Président du CPR
www.cprci.org

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