mardi 9 août 2011

Mort de Hamadou Yacouba Sylla



Dans un courrier adressé à Alassane Ouattara, le Cheick Hamadou Yacouba Sylla, réclamait à Dramane Ouattara la libération sans condition de ‘’son fils’’ Michel Gbagbo. Il est mort dimanche 7 Août vers 16H00. Sa dépouille a été transférée en même temps à Gagnoa. Il a été inhumé aussitôt. Certes, il était alassaniste, mais il était devenu aussitôt, Ouattara installé, un observateur critique de certaines options et nominations de la nouvelle administration. Difficile pour lui à son âge de se taire et de couvrir ce qui ne va pas mais Nous vous proposons ici la relecture de ce courrier :

Mort de Hamadou Yacouba Sylla : il avait réclamé la libération de Michel Gbagbo au risque de se laisser mourir…
M. Alassane Ouattara Président de la République,
Premier Magistrat du Droit et de la Justice,

Au nom de, Dieu Clément et Miséricordieux

J’atteste en la vérité, ne pas être un exégète ayant la connaissance savante du Droit, et des Droits humanitaires qui meublent la pensée des Démocrates de par le monde. J’en appelle avec la plus spirituelle humanité à ta conscience lucide, à ta raison discursive et à ton sens de respect de l’impériale vérité de la germination vie.

De grâce, procède à la libération de Michel Gbagbo !

Dieu te le vaudra !!!

Je te souhaiterai d’avoir la lecture pénétrée et le regard profond sur ces trois images…

La première, l’humiliation carcérale de mon fils Michel le 11 avril 2011… les deux autres images du 15 et 18 mars 2006 à Christ Barnard Hospital de Cap Town. Le très long parcours jusqu’au Cap de Bonne espérance, que mon fils Michel a effectué pour venir soutenir « son père » soumis depuis le 2 mars 2006…

Mon fils Michel en plus de sa visite du 15 à la clinique, viendra à nouveau le 18 mars, les bras chargés de fleurs d’exquis arômes pour partager le petit espace de mon lit de malade. Ma lecture Soufi de sa filiale et puissante présence à mes côtés, illustre la grandeur, comme quoi, il n’y a rien d’aussi vrai que la magnificence de l’amour.

En Allah, le plus loyalement et le plus fidèlement possible, je demeure un débiteur paternel insolvable. M. le Président, sachez que Je suis choqué, ulcéré et dépité face à une telle méprise de l’ignorance. Michel est le fils de son Père, et de « ses Pères » Laurent Gbagbo et Ahmadou SYLLA, en quoi serait-il responsable de nos paternelles tribulations de la gestion de nos responsabilités à charge d’assumer le dualisme contradictoire de nos approximations.

M. le Président, le 23 juin 2011 sous le couvert de ton Epouse Dominique Ouattara, je t’ai adressé un pressent S.O.S te sollicitant pour mon transfert médical à Tunis en vue de corriger dans un centre spécialisé Post-chirurgical ce qui manque à l’opération de Cap Town. Je suis dans la disposition d’esprit même étant si malade, de récuser le contenu de mon S.O.S au cas où ma demande de libération de mon fils Michel n’aura pas retenu ta bienveillante attention présidentielle. Je choisis de demeurer à ses côtés dans une aussi détestable condition carcérale… tous les deux, nous partagerons nos épreuves de la vie dans l’espérance du Temps d’Allah. InchAllah !

Tous, nous sommes pour un petit moment sur cette misérable terre de transit, dans l’attente prémonitoire de l’inéluctable dessein de InchAllah, en une autre occasion, que Dieu me prêtera, je te ferai une dissertation sur la sociologie Bété de Laurent fondamentalement différente de celle «Abourret» de Simone que je ne connais qu’à travers les images des médias. La contradiction qui se dispute le contradictoire au point de susciter la tragique avalanche le 11 avril 2011, avalanche de la rupture consommée et consumée hélas !

Qu’Allah nous guide et nous protège dans la Côte d’Ivoire de la vraie fraternité !!! Gloire à Dieu !


Ahmadou Yacouba Sylla
Disciple Hamalliste, assit
A l’Ombre de
Cheick Yacouba Sylla,
le Grand Martyr de
l’intolérance coloniale.

Source : pourunecotedivoiresouverraine

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