samedi 3 décembre 2011

REACTION AU TRANSFEREMENT DU PRESIDENT GBAGBO A LA HAYE


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Depuis le 29 novembre 2011, le président élu de la République de Côte d’Ivoire, SEM LAURENT GBAGBO a été transféré à la CPI, de façon clandestine au terme d’une procédure totalement illégale, en violation flagrante de la constitution ivoirienne et au mépris de toutes les règles du Droit international. Ce, par les soins d’Alassane ouattara, usurpateur du pouvoir d’Etat, installé par les puissances militaires étrangères.

M. Ouattara et ces proches voient en l’éloignement du Président Gbagbo du pays, une consolidation de leur pouvoir acquis dans le sang des ivoiriens avec l’appui de la France et son armée le 11 avril 2011 dans le prolongement de la rébellion meurtrière montée par Ouattara et conduite par Soro Guillaume depuis septembre 2002. Ils ne boudent pas leur joie et la célèbrent sans aucune forme de modestie. Soro dans l’ivresse de cette célébration, lors du Conseil des Ministres du Mercredi 30 novembre 2011, avoue sans vergogne que Gbagbo a été extradé pour avoir refusé, lui et les siens de se laisser humilier par Alassane Ouattara après le coup d’Etat perpétré par l’armée Française. Refuser de l’acclamer, de le célébrer, de le féliciter après avoir tué encore des milliers d’autres ivoiriens dans un contentieux électoral qui pouvait se régler par un recomptage des voix souhaité par le Président Laurent Gbagbo. Ahurissant et révoltant !

A contrario du camp Ouattara, les proches du Président Gbagbo portent tristement, douloureusement mais dignement le deuil de cette séparation. Ainsi va la réconciliation ivoirienne!

A cet instant, une seule question vient à l’esprit: faut-il abandonner ou poursuivre la lutte?

En tant qu’humain, l’abandon nous aurait été imposable depuis le 11 avril après la chute du Président de la République. Et pourtant, nous avons poursuivi. Ce, grâce à la certitude de la victoire que nous donne le Dieu d’Israël. Du 11 Avril au 29 novembre 2011, le seul élément nouveau, c’est le déplacement du Président de la République de Korhogo à LA HAYE. L’eternel Dieu, qui lui a sauvé la vie sous la pluie de bombes de la France aurait-il une compétence exclusivement ivoirienne pour que nous devenions subitement défaitistes? Assurément non ! Pour notre Dieu, créateur du ciel et de la terre, l’Europe n’est point hors de portée. Pourquoi, notre cœur veut-il se troubler?

M. Ouattara, par le transfèrement du Président Gbagbo vient simplement de confirmer tout le mal qu’on pense de lui. Un Monsieur sans cœur, qui a mis à mort de milliers d’ivoiriens depuis 1999 pour son avidité du pouvoir , quelqu’un dont seul l’ego compte pour lui, un Monsieur dont le sadisme est sans nul pareil. Heureusement, qu’il est désormais au terme de ses possibilités de nuisance. Ce, pour prouver simplement que la restauration à venir de la Côte d’Ivoire et du Président Gbagbo, n’est point une faveur humaine encore moins le fruit de marchandages politiques, de compromis avec le diable mais une démonstration de la puissance divine. Ne dit-on pas que Dieu ne partage pas sa Gloire ? C’est simplement l’heure de l’Eternel des armées qui sonne. L’acuité de l’épreuve est à la dimension de l’imminence et de la grandeur de sa gloire à venir. Mais, cette nouvelle épreuve démontre une fois de plus que notre intelligence et nos stratégies politiques ne peuvent nous conduire à la victoire. Pis, elles sont désormais dépassées. Seulement, Dieu et Dieu seul nous donne la victoire sans l’aide d’aucune main et d’aucune intelligence. Pourquoi ne pas s’ouvrir à son esprit et se laisser guider par lui ? Peuple ivoire, bientôt, ta liberté te sera miraculeusement donnée. N’en doute point !


Seulement, les calculs politiques ayant montré leurs limites, faisons le sacrifice de notre orgueil et écoutons la voix divine. Celle-là, ne regarde point aux circonstances et aux temps. La barbarie et la cruauté de Ouattara ne doivent point nous ébranler car il nous a été livré, lui et toutes les forces d’occupations. Dieu a endurci son cœur de sorte à ne donner aucune possibilité de compromis avec lui. Car en réalité, il n’y a aucun lien et il ne doit y avoir aucun lien entre le jour et la nuit, entre les ténèbres et la lumière. Il fait nuit sur la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011. Mais, d’ici peu, il fera jour.

Toutefois, Dieu ne se manifestera que dans la vérité. La seule vérité qui aurait bloqué le Président en Côte d’Ivoire, est la même qui le fera revenir de façon triomphale. C’est, Qui a gagné les élections ? .Il est question pour nous de démontrer que Gbagbo a effectivement gagné les élections. Pour se faire, il faut commencer dès maintenant à renoncer à voir Ouattara comme Chef de l’Etat, Alassane ne l’est pas. Confesse de ta bouche et observe la main de Dieu. Bâtissons toutes nos offensives autour du recomptage des voix. Réclamons officiellement le recomptage des voix pour vider le contentieux électoral. L’armée française ne peut vider ce contentieux électoral par sa puissance de feu. Contestons officiellement le pouvoir Ouattara. La répression sera brutale et sans retenue mais notre victoire sera au bout car elle est divinement acquise. Ce ne sera pas une partie de plaisir mais il n’y a pas d’alternative.

Ceci dit, il n’y a pas de confusion à faire entre la revendication principale (le recomptage des voix pour régler le contentieux électoral) qui se veut hautement démocratique, meilleur paravent communicationnel et les moyens à mettre en œuvre pour sa satisfaction. Car, lesdits moyens pourraient être les mêmes ‘’arguments politiques‘’ que ceux de Ouattara.

Ma seule prière, est que nous puissions nous écouter, abandonner notre orgueil pour écouter celui qui a peu d’importance à nos yeux. Quand la lutte dépasse l’entendement humain et Dieu devient notre seul recours, seul son sceau fait la différence. Avec un tel sceau, même le fou peut nous être utile.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ! ! !

Fait à Abidjan le 04/12/2011

DOSSO CHARLES RODEL D.

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