«La première observation à faire c’est de noter que les choses se passent dans un climat de paix, dans un climat rassurant pour les électeurs et les candidats. Il y a donc pour les uns et pour les autres à féliciter d’abord les électeurs ivoiriens, les électrices bien entendu pour ce comportement qui a été largement souhaité par la Commission électorale indépendante. Nous sommes à la mi-journée de cette consultation. Les chiffres que nous avons sont légèrement en baisse par rapport aux chiffres que nous avions à la même période pour l’élection présidentielle. Mais cela peut se comprendre d’abord parce que de façon générale dans notre pays, l’élection des députés à l’Assemblée nationale n’a jamais été aussi haut que nous avons connu pour les présidentielles. Nous tournons généralement autour de 35%. il faut donc penser que si l’on s’appuie sur ces indications, on n’est pas véritablement dans une mauvaise situation. Le taux de participation à la mi-journée dans les régions que je viens de visiter tourne autour de 15, 16%. Cela signifie que comme nous sommes dans des régions où il y a un culte religieux le matin, l’après-midi, il peut avoir plus d’électeurs. Si cela se vérifie, on peut atteindre les chiffres de l’an 2000. C'est-à-dire 35%, 36%. Je pense que c’est positif dans la mesure où les Ivoiriens savent que maintenant la paix est revenue, ils savent qu’il n’y a plus de compétition pour faire revenir la paix ou la stabilité. Et ils savent qu’il y a une compétition pour conserver la paix. Ils savent qu’il y a une compétition pour faire en sorte que nous ayons des institutions fortes. D’abord, on a fait l’élection présidentielle et ensuite nous allons faire maintenant l’Assemblée nationale qui est la deuxième institution forte du pays qui va représenter directement les électeurs et qui va avoir comme mission, de contrôler l’action de l’exécutif. Je pense que si l’on reste dans cette perspective, on peut se dire que les choses se passent bien, que l’élection se déroule bien dans le calme et que bien entendu le taux de participation qui va venir n’est pas un taux de participation dicté par Pierre ou par Paul. C’est le taux de participation qui est courant et qui résulte du fait que la paix soit revenue dans notre pays».
Propos recueillis par S.K.D
Source : Notrevoie
Titre Cellule44
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