Publié le mercredi 23 mars 2011 | Soir Inf
© Autre presse par DR
Encore une autre accusation de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) contre le camp Gbagbo. « Récemment, la Mission a observé que le camp du président Gbagbo réparait un hélicoptère armé MI 24 à l`aile militaire de l`aéroport d`Abidjan, et qu`il apprêtait des BM 21 lance-roquettes multiples à Abidjan », a accusé l’Onuci dans un communiqué qu’elle a produit, mardi 22 mars 2011.
Elle s’est, en outre, dit « extrêmement préoccupée par l`utilisation croissante d`armes lourdes, dont des mitrailleuses, des lance-roquettes et des mortiers, par les Forces spéciales du président Laurent Gbagbo contre les populations civiles à Abidjan ». L`Onuci a ajouté qu’elle « suit attentivement les mouvements de ces armes lourdes qui constituent une grave menace pour les populations civiles ». L’Onuci « averti ce camp (Gbagbo) qu`elle ne tolèrera pas les tentatives d`utiliser ces armes et qu’elle prendra l`action nécessaire contre elles, conformément à son mandat ».
Une menace qui fait suite à l’exhortation du camp Ouattara à l’Onuci
de « passer à l`action » et d’«user de la force légitime » pour protéger les populations civiles prises dans les violences. Le gouvernement d’Alassane Ouattara avait notamment réclamé, lundi 21 mars 2011, « la destruction de
l`arsenal militaire de guerre du camp Gbagbo utilisé contre les populations
civiles ».
Le 17 mars 2011, l’Onuci avait accusé les Forces de défense et de sécurité (Fds) d’avoir pilonné Abobo, faisant entre 25 et 30 morts parmi les « civils innocents ». L`Onu avait alors évoqué un possible « crime contre l`humanité ».
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo avait réagi à cette accusation en parlant d’un « complot ».
Hier, mardi 22 mars 2011, nous avons tenté de joindre en vain le porte-parole des Fds relativement à l’information faisant état de la réparation du MI 24 à Abidjan. Finalement, c’est un officier des Fds qui a bien voulu réagir. Pour lui, « l’Onuci cherche à légitimer une intervention militaire en Côte d’Ivoire » en balançant cette info. Ni plus ni moins. « Les gens du Golf ont tout essayé, ça n’a pas marché. Donc, l’Onuci se promène aujourd’hui de quartier en quartier pour faire croire aux populations qu’il va avoir un bombardement, alors qu’il n’en est rien. Le fait de voir des femmes, des enfants en train de fuir est une stratégie pour faire accepter à l’Onu le vote d’une résolution pour une intervention militaire », s’est convaincu l’officier des Fds.
Déjà, le lundi 28 février 2011, l’Onu avait informé l’opinion de l’arrivée à l’aéroport de Yamoussoukro d’avions transportant trois hélicoptères en provenance de la Biélorussie. Ban Ki-Moon avait même demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, avant qu’Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix, ne reconnaisse que c’était une erreur. L`Onu avait dû présenter ses excuses à la Biélorussie, qui avait, dès le lundi 28 février 2011, rejeté les accusations. « Je dois admettre et c’est désormais très clair que le rapport de notre mission était une erreur. Aucun avion n’a atterri ce soir-là, c’était une erreur. J’ai rencontré le chargé d’affaire de la Biélorussie pour lui dire mon profond regret et lui présenter nos excuses pour le préjudice causé à la Biélorussie, à cause de ce rapport erroné en provenance de notre mission », avait déclaré Alain Le Roy.
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Encore une autre accusation de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) contre le camp Gbagbo. « Récemment, la Mission a observé que le camp du président Gbagbo réparait un hélicoptère armé MI 24 à l`aile militaire de l`aéroport d`Abidjan, et qu`il apprêtait des BM 21 lance-roquettes multiples à Abidjan », a accusé l’Onuci dans un communiqué qu’elle a produit, mardi 22 mars 2011.
Elle s’est, en outre, dit « extrêmement préoccupée par l`utilisation croissante d`armes lourdes, dont des mitrailleuses, des lance-roquettes et des mortiers, par les Forces spéciales du président Laurent Gbagbo contre les populations civiles à Abidjan ». L`Onuci a ajouté qu’elle « suit attentivement les mouvements de ces armes lourdes qui constituent une grave menace pour les populations civiles ». L’Onuci « averti ce camp (Gbagbo) qu`elle ne tolèrera pas les tentatives d`utiliser ces armes et qu’elle prendra l`action nécessaire contre elles, conformément à son mandat ».
Une menace qui fait suite à l’exhortation du camp Ouattara à l’Onuci
de « passer à l`action » et d’«user de la force légitime » pour protéger les populations civiles prises dans les violences. Le gouvernement d’Alassane Ouattara avait notamment réclamé, lundi 21 mars 2011, « la destruction de
l`arsenal militaire de guerre du camp Gbagbo utilisé contre les populations
civiles ».
Le 17 mars 2011, l’Onuci avait accusé les Forces de défense et de sécurité (Fds) d’avoir pilonné Abobo, faisant entre 25 et 30 morts parmi les « civils innocents ». L`Onu avait alors évoqué un possible « crime contre l`humanité ».
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo avait réagi à cette accusation en parlant d’un « complot ».
Hier, mardi 22 mars 2011, nous avons tenté de joindre en vain le porte-parole des Fds relativement à l’information faisant état de la réparation du MI 24 à Abidjan. Finalement, c’est un officier des Fds qui a bien voulu réagir. Pour lui, « l’Onuci cherche à légitimer une intervention militaire en Côte d’Ivoire » en balançant cette info. Ni plus ni moins. « Les gens du Golf ont tout essayé, ça n’a pas marché. Donc, l’Onuci se promène aujourd’hui de quartier en quartier pour faire croire aux populations qu’il va avoir un bombardement, alors qu’il n’en est rien. Le fait de voir des femmes, des enfants en train de fuir est une stratégie pour faire accepter à l’Onu le vote d’une résolution pour une intervention militaire », s’est convaincu l’officier des Fds.
Déjà, le lundi 28 février 2011, l’Onu avait informé l’opinion de l’arrivée à l’aéroport de Yamoussoukro d’avions transportant trois hélicoptères en provenance de la Biélorussie. Ban Ki-Moon avait même demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, avant qu’Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix, ne reconnaisse que c’était une erreur. L`Onu avait dû présenter ses excuses à la Biélorussie, qui avait, dès le lundi 28 février 2011, rejeté les accusations. « Je dois admettre et c’est désormais très clair que le rapport de notre mission était une erreur. Aucun avion n’a atterri ce soir-là, c’était une erreur. J’ai rencontré le chargé d’affaire de la Biélorussie pour lui dire mon profond regret et lui présenter nos excuses pour le préjudice causé à la Biélorussie, à cause de ce rapport erroné en provenance de notre mission », avait déclaré Alain Le Roy.
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