Mamadou Koulibaly, président de l'assemblée nationale.
Dans vos dernières déclarations vous avez eu l’audace de reconnaître monsieur Alassane Ouattara comme président de la république de Côte
d’Ivoire, après un coup d’Etat constitutionnel organisé et dirigé par l’impérialisme Français.
Un intellectuel ne cautionne pas les dictateurs sanguinaires et en se cachant derrière leurs plumes.
Un bon intellectuel a des armes invincibles : la vérité, la justice et doté d’un esprit modeste et universel ou humaniste. « Etre intellectuel est une attitude, pas un métier, disait jean Paul Sartre.»
Par contre le mauvais intellectuel a des armes diaboliques : le mensonge, la manipulation des consciences, corrompu et ne supporte pas la contradiction. Il croit tout savoir. Pour lui tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. C’est une caractéristique souvent propre aux intellectuels africains).
Vous savez très bien que les Ivoiriens sont face à un retour en force de la recolonisation de leur seul pays par l’impérialisme français que vous avez dénoncé dans vos essais. Dites moi, quelle est la différence entre ce qui se passe actuellement et ce que vous avez décrié hier ?
Vous n’avez pas le droit de soutenir cette démocratie version mondialiste qui se fait l’avocat ou plutôt le tuteur des populations civiles opprimées pour mieux se prémunir des critiques.
Dites nous clairement si vous êtes le troisième homme de la France.
Votre comportement, vis-à-vis des militants du FPI emprisonnés ou assassinés est insupportable et inhumain.
Vous avez été le premier à critiquer les incohérences ou la mauvaise gouvernance sous Gbagbo. Alors, pourquoi se rallier à un gouverneur de la France dont l’objectif premier est de protéger les intérêts de la France ?
Quel est le but des oppositions Africaines ? Critiquez pour arriver au pouvoir sous la bénédiction de la France et s’accaparer des richesses avec un petit groupe d’amis ? Je ne pense que vous soyez encore crédible.
Votre collaboratrice, madame Gisèle Duteil auteur de « l’Intelligentsia Ivoirienne »et membre créateur de l’Institut Audace Afrique disait ceci : La politique de la France en Afrique est d’abord la politique de ses multinationales. Ces dernières dont le budget est dix fois supérieur à celui de la côte d’ivoire ont vite financé une rébellion et d’écarter un pion qui entrave leur développement, en l’occurrence le président Gbagbo. Elle poursuit : « Les partis politiques Français de droite ou de gauche sont intimement dépendants des multinationales, car aujourd’hui, ce sont les marchés financiers qui gouvernent ce monde. Par leur capacité de pression sur les pouvoirs publics, les entreprises transnationales sont devenues les véritables donneurs d’ordres. »
C’est pourquoi, notre camarade Mamadou Coulibaly n’a pas le droit de prendre le FPI en otage pour légitimer le président Ouattara élu par la communauté internationale. Car le FPI défend des valeurs sûres : Liberté, justice, progrès, démocratie et humanisme.
Je conseille à tous les camarades militants et sympathisants de rester vigilants.
Notre combat se fera sur deux fronts :
1) Contre les traitres du FPI qui veulent profiter des souffrances morales et physiques de nos camarades emprisonnés pour s’accaparer de la direction du parti.
2) Construire une opposition responsable et efficace contre le gouvernement de la communauté internationale en côte d’ivoire.
LIADE Gnazégbo
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