Depuis son exil
Le Col-major Konan Boniface parle:
«Je rentrerai au moment opportun»
D’ordinaire peu bavard, on n’avait eu aucune nouvelle de lui depuis l’arrestation du président Gbagbo. Le Colonel-major Konan Boniface, ex-Commandant du théâtre des opérations et des célèbres Fumaco (fusiliers marins commando), une unité d’élite de l’armée ivoirienne, a fait parler de lui récemment.
Le Commandant Konan Boniface dit « Konan la guerre », comme on l’appelle affectueusement au sein de l’appareil militaire, fait partie des officiers supérieurs qui ont défendu la souveraineté jusqu’à la dernière minute. Peu bavard et fin stratège militaire, il est à la fois respecté, adulé et craint aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité que des Forces nouvelles devenues Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Il fait partie de ses officiers qui se sont retrouvés hors des frontières nationales aux lendemains de l’arrestation de Gbagbo.
Celui qui avait presqu’une relation de « père et fils » avec le président Laurent Gbagbo, juge prématuré son retour au pays, malgré les incessantes médiations engagées par le nouveau pouvoir en place « pour ramener tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire à la maison ». «Je ne vois aucune raison de rentrer en Côte d’Ivoire actuellement. Cela dit, je le ferai à un moment où je jugerai opportun», a déclaré le Cdt Konan à l’«émissaire» de Ouattara.
Par ailleurs, il a tenu à rappeler qu’il n’est pas le porte-parole des militaires en exil et que par conséquent, il ne pouvait ni leur donner des ordres, ni les exhorter à rentrer au pays.
Les premières tentatives de connexion entre les envoyés de Ouattara et le Commandant Konan Boniface se sont faites sans grand succès dans le courant du mois de mai par l’intermédiaire d’un Officier-général «rallié». Puis, un autre Général en rupture de banc avec l’ex-régime du président Laurent Gbagbo, a proposé ses services pour ramener au bercail l’ex Com-théâtre et tous les militaires en exil. C’est ce dernier qui a pris contact avec le Colonel-major Konan Boniface et quelques officiers, la semaine dernière dans un pays de la sous-région.
Il n’a pas manqué d’égrener une panoplie de garanties que le pouvoir Ouattara offrait à Konan Boniface et ses frères d’armes, afin qu’ils viennent prendre part à l’édification de la nouvelle armée. Qui selon la vision d' Alassane Ouattara, poursuit le «médiateur», va faire la part belle aux jeunes officiers valeureux et ayant fait leurs preuves sur le terrain. «Je ne rentrerai que le moment opportun. Et les nouvelles autorités peuvent me considérer comme démissionnaire, si elles se trouvent dans l’urgence », a fait savoir le marine’s Konan (major de sa promotion dans l’armée américaine, ndlr).
Source: le nouveau courrier du jeudi 23 juin 2011
Par thruthway
Le Col-major Konan Boniface parle:
«Je rentrerai au moment opportun»
D’ordinaire peu bavard, on n’avait eu aucune nouvelle de lui depuis l’arrestation du président Gbagbo. Le Colonel-major Konan Boniface, ex-Commandant du théâtre des opérations et des célèbres Fumaco (fusiliers marins commando), une unité d’élite de l’armée ivoirienne, a fait parler de lui récemment.
Le Commandant Konan Boniface dit « Konan la guerre », comme on l’appelle affectueusement au sein de l’appareil militaire, fait partie des officiers supérieurs qui ont défendu la souveraineté jusqu’à la dernière minute. Peu bavard et fin stratège militaire, il est à la fois respecté, adulé et craint aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité que des Forces nouvelles devenues Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Il fait partie de ses officiers qui se sont retrouvés hors des frontières nationales aux lendemains de l’arrestation de Gbagbo.
Celui qui avait presqu’une relation de « père et fils » avec le président Laurent Gbagbo, juge prématuré son retour au pays, malgré les incessantes médiations engagées par le nouveau pouvoir en place « pour ramener tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire à la maison ». «Je ne vois aucune raison de rentrer en Côte d’Ivoire actuellement. Cela dit, je le ferai à un moment où je jugerai opportun», a déclaré le Cdt Konan à l’«émissaire» de Ouattara.
Par ailleurs, il a tenu à rappeler qu’il n’est pas le porte-parole des militaires en exil et que par conséquent, il ne pouvait ni leur donner des ordres, ni les exhorter à rentrer au pays.
Les premières tentatives de connexion entre les envoyés de Ouattara et le Commandant Konan Boniface se sont faites sans grand succès dans le courant du mois de mai par l’intermédiaire d’un Officier-général «rallié». Puis, un autre Général en rupture de banc avec l’ex-régime du président Laurent Gbagbo, a proposé ses services pour ramener au bercail l’ex Com-théâtre et tous les militaires en exil. C’est ce dernier qui a pris contact avec le Colonel-major Konan Boniface et quelques officiers, la semaine dernière dans un pays de la sous-région.
Il n’a pas manqué d’égrener une panoplie de garanties que le pouvoir Ouattara offrait à Konan Boniface et ses frères d’armes, afin qu’ils viennent prendre part à l’édification de la nouvelle armée. Qui selon la vision d' Alassane Ouattara, poursuit le «médiateur», va faire la part belle aux jeunes officiers valeureux et ayant fait leurs preuves sur le terrain. «Je ne rentrerai que le moment opportun. Et les nouvelles autorités peuvent me considérer comme démissionnaire, si elles se trouvent dans l’urgence », a fait savoir le marine’s Konan (major de sa promotion dans l’armée américaine, ndlr).
Source: le nouveau courrier du jeudi 23 juin 2011
Par thruthway
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