Alassane Ouattara face à Robert Zoellick de la banque mondiale.
Le 29 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - L’économie, c’est un peu comme le coupé-décalé. Il y a dedans une part de boucan. On peut brandir les chiffres comme on brandit les billets de banque sur la piste. Douk saga savait le faire.
Alassane l’américain est-il en train d’essayer un pari risqué ? celui d’introduire le boucan en politique.
Cet as de la finance internationale, sorti tout droit de la haute société, milieu dans lequel il a été biberonné et dont il connait tous les codes, a surpris le milieu de la haute finance belge.
Depuis Bruxelles où il a récemment séjourné pendant trois jours, Alassane Ouattara a annoncé à son auditoire, composé de patrons belges et européens qu’en 2012, la Côte d’Ivoire dont le taux de croissance oscille aux alentours de -9%, connaîtra une croissance à deux chiffres.
Dans une rigueur comptable passée inaperçue et qui force le respect, l’ancien banquier central de la Bceao et ex-DGA du FMI, a affirmé que la Côte d’Ivoire fera le grand écart. A savoir passer de -9% à +10%. Faire du 180% en somme. Du jamais vu dans les annales des Etats. S’il réussi son pari, Alassane Ouattara pourra s’inscrire de droit dans le livre des records Guinness.
A la suite de sa présentation, « le milieu » de la finance mondiale lui a remis 82 milliards de Fcfa au lieu des 15000 milliards de Fcfa espérés pour faire le bonheur des ivoiriens. Est-ce dû à sa présentation ou à un problème de politique intérieure tel que l’insécurité devenue alarmante dans le pays et qui fait fuir les investisseurs? On se perd en conjectures. Mais bientôt, nous en auront le cœur net.
Catherine Balineau
Source : Ivoirebusiness
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