Laurent Gbagbo et son médecin, le Dr Blé Christophe, lors d'une récente visite de ses avocats à Korhogo.
Publié le lundi 28 novembre 2011 | Le Temps - Le pouvoir Ouattara tentait de faire croire, il y a quelques temps, que Laurent Gbagbo et ses proches sont bien traités en prison. Un subterfugequi relevait purement et simplement d’une campagne médiatique pour tromper l’opinion, avec de vieux clichés.
La réalité est que le président Gbagbo et les siens sont détenus dans des conditions déplorables, torturés et humiliés tous les jours. La preuve, le régime vient de prendre une mesure d’isolement total à l’encontre de l’illustre prisonnier depuis le samedi 26 dernier novembre 2011 en interdisant à son médecin traitant, Dr Blé d’avoir accès à lui. Une façon pour les geôliers de Laurent Gbagbo de le priver de soins médicaux, non seulement pour que sa santé s’altère, mais aussi pour lui porter un coup psychologiquement en le coupant de la seule présence qu’il avait à ses côtés. On voit là la volonté de le torturer aussi bien moralement que physiquement. Ainsi, après qu’on lui a interdit toute visite et empêché ses avocats de le voir, le président Gbagbo se retrouve en situation d’isolement absolu, sans soins médicaux. Il y a peu, les informations en provenance de Korhogo faisait état de ce que Laurent Gbagbo faisait l’objet d’un traitement physiquement éprouvant pour lui. Pis, on lui avait retiré le soutien de son pasteur qui l’aidait dans l’épreuve en priant avec lui. Cette mesure de durcissement des conditions de détention du président Gbagbo donne des raisons de craindre que le pouvoir n’attente, à l’abri de tout regard, à la vie du président Laurent Gbagbo. Il devient dès lors évident que le président Gbagbo est de plus en plus maltraité en prison et que sa vie est véritablement en danger. Les populations ivoiriennes, les organisations des Droits de l’Homme et l’opinion internationale que Ouattara veut mener en bateaux quant aux mauvaises conditions de détention de Laurent Gbagbo et ses proches sont désormais situés sur les arrière-pensées qui habitent le despote d’Abidjan. Attention, les prisonniers politiques de Ouattara sont toujours en danger !
K. Kouassi Maurice
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