Alain Toussaint, Conseiller du Président Gbagbo.
Le 28 novembre 2011 par Autre presse – COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 25 novembre 2011 - Sept mois après la prise du pouvoir par M. Alassane Ouattara, la situation des droits de l'homme reste extrêmement
terrifiante en Côte d'Ivoire. Il existe clairement une intention de son régime d'annihiler les acquis démocratiques chèrement acquis ces vingt dernières années.
Depuis le 11 avril 2011, une soixantaine de personnalités politiques, civiles et militaires, dont le Président Laurent Gbagbo, son épouse Simone Gbagbo, leur fils Michel Gbagbo, plusieurs ministres du Gouvernement déchu et des syndicalistes, demeurent illégalement détenus dans le nord du pays par le régime de M. Ouattara.
Malgré ses promesses de réconciliation, ce pouvoir se distingue par des violations répétées des droits politiques, économiques et sociaux des populations. Des exécutions extrajudiciaires, violences sexuelles sur les femmes et confiscations arbitraires de biens privés sont perpétrés en toute impunité par les FRCI, véritables agents d'insécurité dans le pays.
Des milliers de travailleurs ont été abusivement licenciés du service public pour leur appartenance supposée au camp Gbagbo. Les universités publiques et les campus sont toujours occupés par les bandes armées ayant combattu pour le compte de M. Ouattara. Ils ne rouvriront qu'en octobre 2012 au grand dam de millions de familles.
La liberté de la presse est en péril. Depuis plus de quatre mois, le journaliste Hermann Aboa est arbitrairement maintenu en détention. Le jeudi 25 novembre 2011, trois journalistes du quotidien Notre Voie ont été placés en garde à vue à la suite de la publication de deux articles évoquant le gaspillage des fonds publics par M. Ouattara et la dévaluation du franc CFA.
Ainsi, la Côte d'Ivoire est désormais gouvernée par une dictature brutale qui se drape d’oripeaux démocratiques tout en multipliant les graves atteintes aux droits de l’homme et aux libertés individuelles. Le nouveau régime ne manifeste hélas aucun signe d’une volonté d’entamer le processus d'apaisement tant espéré par le peuple.
La France, les Etats-Unis, les Nations unies et l'Union européenne, qui ont activement soutenu l'accession sanglante aux affaires de M. Ouattara, devraient persuader les autorités actuelles de prendre les mesures idoines pour faire cesser immédiatement toute forme de violation des droits élémentaires de la personne.
Toussaint Alain
Conseiller du Président Gbagbo
Ado c'est Dieu seul qui va te juger
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