mercredi 25 mai 2011

Le Front Populaire Ivoirien : Vivre par NOUS ou mourir de nos querelles intestines ?

par Président Claudus Kouadio, mercredi 25 mai 2011, 18:24
Une fois n’est pas coutume. Il fait à nouveau parler de lui à grand renfort de commentaires de tous acabits et de tous bords politiques. Il elle indéniable que Mamadou Koulibaly « le volcan d’Accra » vient de faire une nouvelle éruption dont les cendres vont couvrir l’actualité politique Ivoirienne durant le temps qu’il faudra pour comprendre le « fou éclairé » comme l’appel ses doux détracteurs qui finissent toujours par le comprendre et « l’accepter comme il est » comme aime le dire le Président Gbagbo.
Les larves de la dernière interview accordée par le Président de l’assemblée Nationale Ivoirienne à Radio France Inter continuent de faire des dégâts dans sa famille politique le FPI dont il est normalement le 3eme personnage MAIS en ce moment le Président par intérim depuis l’emprisonnement abusif du Président Pascal Affi N’Guessan.
Les plus fougueux sympathisants et militants du FPI auraient voulu qu’il tape FORT sur la table d’un poing très ferme pour contrer vigoureusement l’imposture et la dictature naissante en Côte d’Ivoire. Ainsi pour avoir soufflé le chaud et le froid, il est accusé à tord ou à raison d’être un traitre qui débite des papelardises hors de propos et qui depuis belle lurette a comploté pour fragiliser son camp de l’intérieur pour un dessein égocentrique.
Lorsque Mamadou Koulibaly répond à la question de savoir si « PERSONNELLEMENT, IL reconnaissait Alassane Ouattara comme le président de Côte d’Ivoire ? » et qu’il répond par « Oui et ça ne date pas d’aujourd’hui. J’AI déjà signé POUR LE COMPTE DU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN une déclaration qui le disait » il est accusé de profiter de la situation pour se rapprocher du chef de guerre Ouattara et de caporaliser accessoirement la tête du FPI dont il n’est pas membre fondateur et qu’il confond avec sa propre personne.

Cependant, QUI au regard des textes du parti, est habileté à prendre des décisions au nom du FPI dans le contexte actuelle ou les autres cadres du parti sont soit emprisonnés ou en fuite dans le meilleur des cas ? Ainsi serions-nous peut être en train de tirer sur l’ambulance ? Et Pourtant à la question de savoir s’il était « prêt à devenir le président du nouveau FPI ? », MK répond par « Le président du FPI est pour le moment incarcéré. JE ME BATS POUR QU’IL PUISSE RETROUVER LA LIBERTE et c’est le congrès qui décidera. Ça ne fait pas partie de mes plans à moyen et long terme POUR LE MOMENT »
Alors on peut croire que comme le soutient MK, le FPI est peut être « décapité, apeuré, affaibli » mais « pas mort ». Maintenant la question est de savoir où se situe la plus grosse faiblesse du parti mais surtout, quel mal pourrait causer sa mort ? A mon humble avis, un autre conflit interne sur la place publique (après la tristement célèbre Affaire Tagro) serait une grossière erreur.Une convergence tous azimuts s’impose au niveau du FPI dans un premier temps, ensuite le linge sale se lavera en famille une fois le Président Gbagbo et ses camarades du FPI libres pour les uns, ou de retour en Côte d’Ivoire pour les autres : voici une mission noble et le FPI doit s’y atteler. Partant de là, il faut avoir l’honnêteté et une dose suffisante de courage pour dire au Professeur Mamadou Koulibaly qu’il a en ce moment une grande responsabilité qui engage toute une classe politique. Alors il pourrait nous faire l’économie de certains propos qui seraient de nature à créer des frictions irréversibles au sein d’une famille en ce moment très fébrile.
Le 16 Décembre 2009 le Président Laurent Gbagbo avait demandé pardon à la Côte d’Ivoire en confiant à la rédaction du groupe Fraternité matin : « Je présente des excuses aux Ivoiriens qui m’ont fait confiance et qui m’ont confié leur pays. Et moi, par naïveté, j’ai laissé attaquer leur pays » Mamadou Koulibaly reprend ici cette même analyse en affirmant « On assiste à une remise en ordre de la Côte d’Ivoire là où nous, FPI, avons été incapables. On aurait eu notre gouvernement à nous, on aurait peut-être mieux géré la situation, il n’y aurait pas eu de rébellion et on n’en serait pas là aujourd’hui. Mais dans le gouvernement mélangé, on a pensé que tout baignait dans l’huile. Or, l’adversaire nous attendait au tournant. On a été victime de notre grande naïveté » La plus grosse naïveté serait de ne pas se donner une nouvelle chance, dans l’optique de se racheter aux yeux de cette Côte d’Ivoire qui croit encore en Laurent Gbagbo et au FPI.
Comment y parvenir ? Croire en Mamadou Koulibaly qui nous dit que «  La priorité, c’est d’abord de reconstituer une opposition républicaine face à Ouattara. Il n’est pas question que l’on retombe dans un régime de parti unique […] dans cinq ans, […] Ouattara trouvera en face de lui un candidat FPI de taille. »
Pour Laurent Gbagbo, pour le FPI, pour la Côte d’Ivoire DIGNE, nous devons ENSEMBLE véritablement « renoncer à la vengeance justicière » en évitant de copier la bêtise inhumaine du camp Ouattara.

Le Révérend Martin Luther King disait dans le célèbre I HAVE A DREAM: « Ne cherchons pas à étancher notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine. Livrons toujours notre bataille sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline » Cogitons !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire