Pour son entrée dans le nouveau gouvernement de Ouattara, le Front Populaire Ivoirien (FPI) a posé ce mercredi à Abidjan ses conditions, notamment la libération du président Laurent Gbagbo, le fondateur de ce parti, et de ses autres responsables détenus.
Selon M. Mamadou Koulibaly qui assure l'intérim au nivea de la présidence de ce parti politique, a déclaré à la presse que "Les militants ont décidé à une large majorité: oui, nous allons au gouvernement, mais à condition" que les questions des "camarades incarcérés" et de la "sécurité", notamment, "soient traitées et résolues".
"Quand les conditions de sécurité et de libération de nos camarades seront remplies, alors nous pouvons envisager sérieusement d`entrer au gouvernement", a fait savoir le président du Parlement après une réunion du comité central du FPI et de ses alliés.
"Il n`y a pas d`urgence", a fait valoir M. Koulibaly. "Le président Ouattara a une large majorité, il peut créer son gouvernement".
Investi le 21 mai, M. Ouattara a promis de former un gouvernement d`union avec des "éléments modérés" du camp Gbagbo.
Concernant les législatives prévues avant fin de cette année 2011, le parti du président Gbagbo a également soulevé la question de la Commission électorale indépendante (CEI) qui est en grande majorité composée des partisants du camp Ouattara.
Sur la question des listes électorales, le président Mamadou Koulibaly a fait savoir qu'il y a problème. Sont-elles encore "valables ou non?", s'est interrogé M. Koulibaly.
Il faut savoir que la CEI et la liste des votants ont été au coeur de la crise née de la présidentielle de novembre 2010.
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