Le 4x4 du chef d’état-major des armées est toujours garé au camp Gallieni, dans le quartier du Plateau. Seulement voilà : sur le pare-chocs, à la place des trois étoiles du général de division, il n’y en a désormais que deux, celles d’un général de brigade.
C’est un fait : le général de division Philippe Mangou a été renversé, sans autre forme de procès, par le général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des ex-FAFN. Au lendemain de la chute de Gbagbo, Bakayoko a transféré ses bureaux de Bouaké à Abidjan. Il aurait pu choisir n’importe quel camp militaire d’Abidjan. Son choix s’est porté sur le camp Gallieni. Et dans ce vaste camp d’une dizaine de bâtiments, il aurait pu, à l’instar de Chérif Ousmane, l’ex-comzone de Bouaké, choisir n’importe quel bureau, mais il a préféré celui de Philippe Mangou. Ce dernier est donc un chef d’état-major sans bureau, assis sur un fauteuil très éjectable et, du reste, déjà occupé. Le message est clair : les FAFN ont gagné la guerre. Et les vainqueurs entendent bien le faire comprendre aux vaincus.
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