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Camarade,
Par ces quelques mots, qu’il te plaise de recevoir mes salutations militantes doublées des félicitations appuyées et d’un encouragement sincère.
Je voudrais t’apporter modestement mes félicitations pour avoir, eu le mérite de remettre notre parti sur les rails du combat après l’ouragan du 11 Avril 2011 et réussi à canaliser les appétits de ceux qui semblaient s’engager précocement dans la lutte de l’après Gbagbo. Progressivement mais sûrement, tes efforts conjugués avec ceux de tous les camarades de la direction commencent à mettre à nu les mensonges grotesques qui ont servi de prétextes pour attaquer la Côte d’Ivoire et tuer de milliers d’innocentes personnes. Tous mes encouragements pour la suite de cette bataille qui n’a autre issue que la victoire éclatante de la Côte d’Ivoire sur l’occident et ses satellites installés manu-militari au Palais Présidentiel.
Dans la perspective de cette victoire, accepte camarade que je me permette de partager avec toi ma réflexion sur la suite du combat.
Mais avant, je voudrais te présenter mes condoléances les plus attristées. Toi, qui aujourd’hui te trouves être le porte-flambeau de la lutte contre les forces d’occupation en Côte d’Ivoire et partant, un maillon essentiel de la lutte anti-impérialiste en Afrique. Tu as certainement été horrifié par les images choquantes retransmises des dernières heures sur terre du Guide Libyen et surtout de la maltraitance dont a été victime sa dépouille mortelle. Lui, ce digne fils d’Afrique, figure de proue de la lutte anti-impérialiste. Je sais que tu as pleuré à chaude larme cette perte. Sois en consolé.
Mais, quant on sait que la Côte d’Ivoire et la Libye ont tous deux été victimes de la machine occidentale à piller l’Afrique avec la France en avant plan, tu as certainement béni Dieu pour avoir sauvé la vie du Président Laurent Gbagbo. Tu t’es dit, assurément, notre Dieu est fort. Camarade, tu n’as pas eu tort. Mieux, ce Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob demeure sur son trône et n’a pas encore dit son dernier mot dans la crise ivoirienne. Et à lui, il n’y a rien d’impossible. Il a sauvé Gbagbo là où beaucoup d’autres ont succombé. Ceci, n’est pas fortuit. Pourvu que nous tendions les oreilles pour écouter sa voix. Car la dimension humaine de la crise faite de calculs politiques est désormais derrière nous et l’étape actuelle (finale) est hautement spirituelle. A cette étape, il faut croire sans avoir vu, agir comme tel afin que les choses annoncées arrivent. Dieu fait de nous victorieux de la France et ses lèches-bottes conduits par Ouattara. Et aucune démonstration n’est possible. Ce sont les pas que nous poserons au quotidien qui permettront la réalisation des prévisions divines dans la vie de la Côte d’Ivoire. Tu as sur tes frêles épaules dans une adversité accrue à la limite de l’animosité, l’avenir de Laurent Gbagbo, des ivoiriens, de la Côte d’Ivoire et par extension de l’Afrique. Dieu garde sa main tendue, réponds et il fera le combat à tes cotés. J’en parle avec assurance et aisance car, je suis un témoignage de la manifestation de la puissance divine dans cette crise. Dans l’adversité, humilié, isolé face à des personnalités de premier rang de la République déterminées à transformer le faux en vrai, Dieu m’a simplement demandé de m’accrocher à la vérité afin qu’il combatte pour moi. Dieu par sa puissance a fait plier les choses au profit de la vérité et nous avons triomphé de ces puissances humaines. Le Ministre Dano Djedje fut un témoin privilégié. Je te parle donc d’un Dieu que je vis, un Dieu qui est vivant, agissant, à qui rien n’est impossible. Il est au contrôle de la situation en Côte d’Ivoire. Ce Dieu ne laissera pas prospérer le mensonge au détriment de la vérité quelque soit le temps.
Quel est donc la vérité de la crise actuelle ?
Après l’élection présidentielle, deux candidats ont revendiqué la victoire. Dans cette crise post électorale les puissances occidentales ont appuyé leur rébellion qui est en Guerre contre le régime de Laurent Gbagbo depuis 2002. Ils ont mené une attaque coalisée qui a abouti à l’éviction de Gbagbo au profit de Ouattara, parrain de la rébellion. M. Ouattara Alassane se refuse d’assumer son coup d’Etat, parachèvement de sa rébellion meurtrière, se taille un costume de démocrate et pourchasse, nargue avec arrogance tout le monde dans le pays. Malmène Laurent Gbagbo et met tout en œuvre pour l’extrader vers la CPI. La seule raison évoquée, il a gagné les élections puis Gbagbo et les siens ont confisqué le pouvoir. Que répondre ? Si oui, nous méritons tout le mépris, le martyr qui meuble désormais notre quotidien. Si non, il nous faut répondre. Camarade, pendant qu’au nom de l’amour de la patrie qui a assez souffert, toi et ton équipe cherchez des compromis, M. Ouattara dans l’ivresse de la victoire demeure sourd. Pis, il engage avec le parti un marchandage honteux de semi-liberté pour quelques uns pendant qu’il continue d’arrêter parallèlement d’autres. Il te sort de la prison aujourd’hui, le lendemain, il te rattrape pour t’enfermer à nouveau. Raison ! Tu ne l’as pas vénéré, célébré à ta sortie de prison ou tout au moins, su te taire. Ceci, est une manifestation de l’endurcissement de son cœur à la gloire de Dieu. Tous vos efforts sont vains et resterons vains tant que le problème de fond qui fera triompher la vérité n’est pas posé. QUI A GAGNE LES ELECTIONS ?
Pour répondre à cette question, le Président de la République élu, Laurent Gbagbo a proposé le recomptage des voix. Camarade, réactualise le débat et observe la main de Dieu. De ce débat, tu obtiendras au bas mot, la libération de Gbagbo sinon la restauration entière de la Côte d’Ivoire. Cette revendication est une exigence juste mais bien plus, un prétexte qui intègre la vérité qui va entrainer l’éclosion de la gloire divine sur la Côte d’Ivoire. Avec Dieu, les circonstances et le temps ne comptent pas. Nous sommes à l’épreuve de la foi. Les enfants d’Israël hier par la foi sont allés vers la mer rouge sans aucune certitude quant à sa traversée, c’est face à cette difficulté humainement insurmontable que Dieu a fait le plus grand miracle de leur vie. Diviser la mer rouge en deux, permettant le passage des enfants d’Israël à sec et l’engloutissement de l’armée du Pharaon par la suite. Comme les enfants d’Israël, le temps est venu pour que la Côte d’Ivoire pose un acte de foi. Dieu a dit que la rébellion en Côte d’Ivoire ne viendra pas de lui. Il a dit par ailleurs que celle-ci prendrait le pouvoir mais lui Dieu rétablirait sa justice. Il a dit enfin que Gbagbo chuterait face à la rébellion et la France mais lui Dieu le réhabiliterait. Il ne parle pas en vain. Quand il parle, il exécute toujours sa parole. En clair, Alassane Ouattara n’est pas Président de la Côte d’Ivoire, c’est juste un instrument à la gloire de Dieu. Il a été placé au pouvoir avec toutes les implications qu’on sait afin que brisé, Dieu en soit glorifié. Déterminons les militants à la bataille et invitons Ouattara au débat de fond et Dieu fera le reste. David sans aller au devant de Goliath, ne l’aurait jamais battu en dépit de l’onction divine. De toutes les façons, il n’aura aucune alternative avec l’endurcissement de son cœur. Ouattara ira davantage crescendo dans son arrogance, son mépris pour son prochain jusqu’à ce que Dieu accomplisse sa parole.
Au-delà de la donne spirituelle, trois autres raisons militent en faveur de ce choix qui devient plus qu’une obligation. Entre autres, l’existence effective et continue du contentieux électoral; l’emprisonnement et le transfèrement de Gbagbo à LA HAYE, seule solution expiatoire des crimes d’Alassane Ouattara; le besoin d’une bonne communication.
Camarade président, tu conviens avec moi que l’armée Française par sa puissance de feu ne peut vider le contentieux électoral ivoirien. Le temps non plus. Donc l’existence continue du contentieux électoral des présidentielles ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Les démocraties les plus évoluées ont connu de tels blocages et seul le recomptage des voix a fait triompher la vérité. C’est un cas de jurisprudence mondiale connu de tous. Le recomptage des voix demeure toujours l’option du Président Laurent Gbagbo. De la Présidence de la République à sa prison de Korhogo, il reste zen et attaché à la vérité des urnes car il a gagné les élections. Remettre au goût du jour le contentieux électoral est un devoir historique pour chacun de nous. Le temps écoulé n’est point préjudiciable.
Par ailleurs, il serait illusoire de croire à la libération de Gbagbo pendant qu’Alassane pense être Président de la Côte d’Ivoire. Non ! M. Ouattara Alassane est conscient de l’étendue de ses crimes, des milliers voire de millions de personnes qu’il a tuées pour être Président dans leur sang. Le rapport de la CPI qu’il a sollicitée le démontre très bien. L’emprisonnement de Gbagbo et son éloignement du pays demeure pour lui la seule solution expiatoire de ses crimes. Au regard du récent rapport de la CPI, seulement lier la guerre post-électorale au refus de Gbagbo de céder le pouvoir après la perte des élections permettra à Alassane d’échapper à la prison. Donc pour rien au monde, sans un rapport de force réel pour vider le contentieux électoral, Alassane Ouattara ne libérera Gbagbo. Même l’immolation sous ses yeux de la maman du Président Gbagbo n’y fera rien. Il est clair aujourd’hui que le perdant de cette élection doit aller à la CPI. Qui est ce perdant ? C’est maintenant qu’il faut le connaitre. N’acceptons pas que ce choix soit fait par les grandes puissances que sont la France, les USA encore moins Alassane Ouattara qui n’attendent tous que la fin des législatives taillées sur mesure pour accomplir leur funeste projet.
De plus, pour les besoins de la communication, le ‘’libérer Gbagbo‘’ sonne comme une complainte affective, émotionnelle de ses partisans qui semblent avoir mis derrière eux le contentieux des élections présidentielles, accepter Alassane Ouattara comme président pour quémander la liberté de leur leader fautif. Pour une Communauté Internationale qui s’est liguée contre notre nation, c’est peu de chose et cela ne pourra point empêcher le transfèrement du Président Gbagbo pour asseoir le pouvoir de leur poulain. Toutes autres démarches de notre part marquant la reconnaissance d’Alassane en tant que Président de la République, consolidant son pouvoir, poussent le Président Laurent Gbagbo un peu plus vers la CPI. C’est ce qui explique que ce soit suite à la rencontre avec le CNRD qu’il ait actionné avec l’aide de la France la CPI en vue de l’ouverture des enquêtes. Par ailleurs, il convient de rappeler que certains membres de cette Communauté Internationale nous ont condamnés de bonne foi. Seulement, ceux-ci, ont plaqué sur le cas ivoirien un stéréotype. Celui qui admet que les pouvoirs en Afrique trichent aux élections pour se maintenir. Ceux-ci oubliaient certainement qu’en Côte d’Ivoire, c’est Ouattara et ses partisans qui avaient la Commission Electorale Indépendante en main grâce à sa rébellion armée. Reposer le problème du contentieux électoral de façon continue dans ce paysage nouveau trouvera plus d’oreilles attentives.
Camarade, le plus difficile est la foi et pourtant par elle, tout est acquis. Parce que tout semble impossible, les limites de nos forces affirmées et confirmées, l’humiliation de plus en plus à son comble, l’adversaire extrêmement fort, que le rapport de force sera renversé d’ici peu. Faibles, nous triompherons du fort afin que la gloire revienne à Dieu et à Dieu seul.
Bien à toi camarade Président.
QUE DIEU TE BENISSE.
Fait à Abidjan le 21 novembre 2011
Le camarade CHARLES RODEL DOSSO
AMPLIATIONS
SECRETARIAT GENERAL 1
COMITE DE CONTROLE 1
OFFPI 1
CEFPI 1
JFPI 1
COORDINATION FPI EN EXIL 1
PORTE-PAROLE DU PRESIDENT GBAGBO 1
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