Nous vous le disions déjà début août, la crise mondiale est sur le pas de notre porte:
20minutes.fr Actuellement, la maison Europe brûle. La crise des dettes souveraines menacent la zone euro. Les dirigeants peinent à trouver la parade. Et pourtant il y a urgence. Dans une interview, l’économiste Jacques Attali estime qu’il y a plus d’une chance sur deux pour que la monnaie unique disparaisse d’ici la fin de l’année.
Faut-il craindre la perte par la France de son AAA que les marchés semblent avoir déjà anticipée ?
La question n’est plus celle-là. Aujourd’hui, la note est perdue. La question désormais est la suivante : «Est-ce que l’euro existera toujours à Noël ?» Il y a plus d’une chance sur deux pour que la monnaie unique ne soit plus là ou du moins qu’elle soit en train de se défaire.
Comment éviter ce scénario ?
Il reste une seule solution qui est de mettre en place un plan à trois niveaux. D’abord, en urgence, permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter des obligations d’Etat. Ce que toutes les banques centrales font sauf la BCE, si ce n’est de manière homéopathique. Deuxièmement : faire un accord entre pays européens sur le contrôle par les autres du déficit budgétaire de chacun. C’est-à-dire perdre de la souveraineté au bénéfice des autres et pas des marchés. Troisièmement : mettre en place une réforme des traités pour permettre à l’Europe d’avoir dès à présent des recettes fiscales et de pouvoir prêter des eurobonds (obligation émise par l’Europe). Voici les trois étages. Le premier peut se faire en cinq minutes, le deuxième en une semaine, le troisième en six mois. Mais il faut lancer les trois en même temps. Sinon, on va au désastre. Soit on fait quelque chose avant le 9 décembre, date du prochain sommet des dirigeants des pays de l’Union européenne, soit l’euro est menacé dans son existence même.
Le gouvernement martèle qu’il ne fera pas de troisième plan de rigueur. Vous y croyez ?
S’il le dit… Mais je pense que malheureusement, ce n’est pas possible. La Commission pour la libération de la croissance que j’ai présidée a montré qu’il fallait trouver 90 milliards d’euros d’économies entre 2011 et 2013. Seuls 25 milliards ont été trouvés. On est très loin du compte. Evidemment, il y aura un nouveau plan avant la présidentielle.
La succession des plans de rigueur en Europe risque de peser sur la croissance. Ne faut-il pas mieux revenir temporairement sur les objectifs de réduction des déficits ?
Il faut quand même demander poliment à ceux à qui on emprunte s’ils sont d’accord pour nous prêter. Le remboursement des intérêts de la dette française représente aujourd’hui 30 % de nos recettes fiscales. Si nous nous endettons encore plus, les investisseurs vont nous dire : « Faites comme vous voulez, mais on ne vous prête plus. » Si cela arrivait, du jour au lendemain, il faudrait baisser les salaires des fonctionnaires de 10 % ou en licencier 10 % dans la semaine. C’est pourquoi il est très important de faire des eurobonds. L’Europe en tant que structure fédérale n’a pas de dette, alors que les Etats-Unis en ont 15 000 milliards de dollars. Si l’Europe se donnait la possibilité d’emprunter, elle aurait la possibilité d’avoir un accélérateur. Si les dirigeants européens ne le font pas, ce sera une faute très grave que l’histoire leur reprochera.
Vous présidez le groupe PlaNet Finance, qui organise les International Microfinance awards. Est-ce un moyen de mieux faire connaître la micro-finance en France?
Nous aimerions montrer par cette opération qu’il y a dans le monde des milliards de gens qui font des choses formidables et qu’il y a des centaines de millions de startups qui font avec ce qu’elles ont, sans argent, sans technique. Pour la cinquième année, nous avons un jury international de très haut niveau qui choisit six ou sept personnes, dont une en France, pour leur remettre un prix. D’année en année, cela prend plus d’ampleur car ce prix devient mondial et est considéré comme important par tous. Nous voulons montrer que si on veut, on peut s’en sortir, et que si on a des projets, on peut les réaliser.
Vous pensez que la micro-finance peut-être un levier de développement dans les pays pauvres?
Je n’aurais pas choisi de m’y consacrer si je ne pensais pas ça. Pour moi, l’écart entre riches et pauvres est absolument tragique, c’est ça qui peut faire exploser la planète. Deux outils vont ensemble pour aider à la croissance et lutter contre la pauvreté: la démocratie et la micro-finance. L’un soutient l’autre. La révolution tunisienne a été déclenchée par un entrepreneur qui n’avait pas trouvé de crédit. Dans tous les pays qui tentent de passer à la démocratie, si elle n’apporte pas très vite une solution au problème du chômage, elle rebascule dans la dictature. La micro-finance est un outil qui marche à condition que ce soit de la vrai micro-finance et non pas des prêts à la consommation avec des taux usuraires. Comme toutes les activités humaines, il faut que cela soit contrôlé.
Nous vous rappelons nos conseils face à cette situation critique:
MODE D’EMPLOI…
A court terme : videz votre compte de toutes les liquidités car peut être que dans les prochains jours ou mois, les banques ne seront plus en mesure de fournir l’argent liquide qui deviendra une denrée rare, vos banques refuseront de vous donner votre argent et bloqueront l’accès à tous les comptes personnelles mais egalement les cartes bleues. S’en suivra une pénurie d argent qui provoquera une ruée dans les magasins et produits de première nécessité.
Si vous disposez de liquidité, vous pourrez vous arracher de quoi faire vivre vos familles pour quelques semaines en étant sûr de payer les commerçants.
Moyen terme : Prenez tout l’argent dont vous disposez pour acheter de l’or ou de l’argent selon vos moyens. Nous vous préconisons de ne pas faire de placements en bourse mais bien d’acheter des louis d’or ou des lingots d’or. Profitez en également pour vous acheter une arme de point genre fusil à chargeur à balle de sanglier car quand les émeutes de la faim auront commencé, ce qui ne se nourriront pas via des bons d alimentation seront considérés comme des proies par nombres d’émeutier.
Long terme : quelque soit l’issue de la crise, les financiers n’en seront que plus riches, le peuple plus pauvre. La seule solution qui vous sera proposée par ceux qui vous ont plongés dans ce cataclysme sera d’abandonner la souveraineté de leur état et de leur économie ainsi que de regrouper toutes les monnaies et ministères sous une même autorité.
En clair un gouvernement mondial anti populaire, anti démocratique, anti Dieu soit un gouvernement aux ordres des seules banques : le Nouvel Ordre Mondial tant attendu par les Attali, Soros et compagnie.
Alors le mode de survie à long terme est simple, soyez croyants dans le sens le plus stricte du terme. Bâtissez des réseaux avec tous les anti conformistes qu’ils soient d’extrême droite, gauche ou islamistes car à coup sûr le peuple refusera ce nouvel esclavage et les banques enverront les forces armées pour nous soumettre.
Il ne s’agira plus pour vous de posséder un fusil mais bien une kalachnikov et un groupe de guérilleros.
Il y aura donc soit une dictature mondialiste des financiers messianiques soit une révolution réactionnaire des peuples.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire